Chaires d’excellence en recherche du Canada en plusieurs disciplines

Université d'Ottawa

L’Université d’Ottawa (uOttawa) sollicite des candidatures de haut niveau en vue du Concours de 2026 du Programme des chaires d’excellence en recherche du Canada (CERC).

L’Université d’Ottawa figure parmi les meilleurs établissements de recherche et de haut savoir au Canada. En 2023, elle s’est d’ailleurs classée septième au pays pour ce qui est des fonds pour la recherche avec près de 495 millions de dollars, et quatrième en matière d’intensité de la recherche avec 376 000 $ par membre du corps professoral (Research Infosource). Reconnus pour leurs découvertes dans diverses disciplines, plusieurs de nos centres de recherche et de nos instituts figurent parmi les 100 meilleurs au monde, et les six meilleurs au Canada. Ce succès se reflète dans nos 94 chaires de recherche du Canada, notre chaire d’excellence en recherche et des fonds pour la recherche qui ont presque doublé dans les dix dernières années.

Située au cœur de notre effervescente capitale nationale et fière d’être la plus grande université bilingue (anglais et français) au monde, l’Université d’Ottawa est tout près du siège du gouvernement fédéral, d’institutions gouvernementales, d’ambassades ainsi que de nombreuses organisations nationales et internationales, et tisse également des liens étroits avec le secteur florissant de la haute technologie. Elle s’efforce de promouvoir la recherche à l’échelle locale, de bâtir des partenariats nationaux et internationaux et de favoriser l’innovation et la mobilisation des connaissances dans des domaines à forte influence sociale et économique. 

Transformation 2030, le plan stratégique de l’Université, place la recherche de pointe au cœur de ses aspirations. C’est dans cette optique que l’Université sollicite la crème des candidatures en vue du Concours de 2026 du Programme des chaires d’excellence en recherche du Canada (CERC). Les postes comblés cadreront avec les quatre axes stratégiques de recherche de l’Université d’Ottawa : 1) favoriser santé et bien-être tout au long de la vie; 2) façonner le monde numérique; 3) promouvoir des sociétés justes; et 4) créer un environnement durable.

À propos du Programme des chaires d’excellence en recherche du Canada (CERC)
Le Programme des CERC, l’un des plus prestigieux programmes de chaires de recherche au Canada, a été conçu pour attirer des scientifiques de renom et leurs équipes, et pour créer d’ambitieux programmes de recherche au sein des universités canadiennes afin de dynamiser les domaines prioritaires du gouvernement fédéral en science, technologie et innovation.

Le processus de recrutement du Programme des CERC se déroule en deux phases. D’abord, les candidates et candidats répondent à un affichage de poste à l’Université d’Ottawa. Les personnes dont la candidature est retenue rédigent ensuite, en collaboration avec l’Université, une demande au programme de financement fédéral. La nomination à une chaire d’excellence en recherche du Canada à l’Université dépend de l’obtention d’une subvention du Programme des CERC. Les bénéficiaires de subvention doivent entrer en fonction dans les 12 mois suivant l’acceptation de la subvention. Le mandat est d’une durée de huit ans; pendant cette période, il est assorti d’un financement de 8 millions ou de 4 millions de dollars.

Les candidatures non retenues pour le Programme des CERC peuvent être admissibles à une chaire de recherche du Canada de niveau I ou à d’autres occasions de recrutement dans les domaines thématiques.

Les personnes candidates devraient passer en revue tous les détails du Programme des CERC. On trouvera plus d’information sur le programme plus bas, sous les domaines thématiques.

Voici les domaines prioritaires thématiques pour lesquels l’Université lance son appel  :

1. PERMETTRE UNE VIE MEILLEURE : TRANSFORMER LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE

La récente pandémie ainsi que les pressants enjeux de santé mondiaux soulignent l’urgence de déployer des efforts concertés pour promouvoir des projets de recherche en santé faisant le lien entre les découvertes biomédicales fondamentales, une compréhension mécaniste, l’innovation, le développement technologique, la mobilisation des connaissances et la transformation des systèmes. En tant que chef de file national et international, l’Université d’Ottawa et ses six instituts de recherche en milieu hospitalier sont fermement déterminés à renforcer le système de santé, de bien-être et de soins du Canada. Notre excellence en recherche biomédicale fondamentale, en recherche clinique et en recherche en science de la mise en œuvre stimule l’innovation, guide la formation, favorise le bien-être des collectivités et alimente la collaboration intersectorielle visant à relever les défis actuels et futurs en matière de santé. Nous nous classons au troisième rang au Canada pour les subventions médicales et scientifiques ainsi que pour les prix reçus par le corps professoral des études doctorales en médecine en 2025 (selon le classement des universités de Maclean’s).

Le résultat de l’investissement le plus important de notre histoire, le Centre de recherche médicale de pointe (CRMP), devrait ouvrir ses portes en 2026. Situé à la Faculté de médecine et à proximité des hôpitaux affiliés, cet établissement de 350 000 pieds carrés sera équipé de plateformes scientifiques et d’espaces de recherche de pointe, favorisera la collaboration entre des scientifiques et des cliniciennes et cliniciens de premier plan et accueillera le Pôle d’innovation en santé d’Ottawa, une initiative importante dans l’écosystème biotechnologique de la région de la capitale nationale qui favorise la découverte, les partenariats pour la création d’entreprises, et la commercialisation.

Les investissements en recherche en santé sont également consacrés à des initiatives phares telles que l’Interconnectome cœur-cerveau (ICC), qui cherche à faciliter la compréhension, le diagnostic, le traitement et la prévention des troubles interconnectés du cerveau, du cœur et de l’esprit au moyen d’une collaboration intersectorielle intégrée. En 2023, l’ICC a reçu 109 millions de dollars du Fonds d’excellence en recherche du Canada. On trouve également à Ottawa l’Institut de recherche sur le cerveau, l’Institut de recherche LIFE, l’Institut de la biologie des systèmes d’Ottawa et le Centre de l’infection, de l’immunité et de l’inflammation.

L’Université héberge BioCanRx, un réseau d’excellence pancanadien ayant occupé un rôle prépondérant dans la découverte et la mise au point de traitements viraux, vésiculaires et cellulaires novateurs, dans la biofabrication et dans la transposition clinique. Ce leadership dans le domaine des thérapies biologiques et de la fabrication, en collaboration avec le Réseau de réponse rapide aux variants du coronavirus (CoVaRR-Net), ont permis à l’Université d’Ottawa d’obtenir un investissement fédéral de 115 millions de dollars pour le Pôle canadien de préparation à la pandémie (PCP2), qui rassemble des expertes et experts en recherche des quatre coins du pays pour faire passer les découvertes biothérapeutiques à l’étape des essais cliniques et de la commercialisation. Dans le cadre de cet investissement, 78 millions de dollars ont été consacrés à la création de la Coopérative canadienne de biofabrication, et ainsi à l’agrandissement considérable du Centre de fabrication de produits biothérapeutiques.

L’Université d’Ottawa est un chef de file en matière de transmission du savoir et de science de la mise en œuvre grâce à des centres de recherche tels que le Centre de recherche sur la mise en œuvre de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO), le Centre de méthodologie d’Ottawa, le Réseau de recherche intégré sur l’application des connaissances, le Centre de droit, politique et éthique de la santé de l’Université d’Ottawa et le Centre de données scientifiques de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa.

Nous sollicitons la candidature de chercheuses et chercheurs de calibre mondial pour faire progresser la recherche dans le domaine thématique Permettre une vie meilleure : transformer la santé et le bien-être :

  • Santé cardiovasculaire, cérébrale et mentale, notamment pour étudier les liens entre le cerveau, le cœur et l’esprit à l’Université d’Ottawa –  Recherche biomédicale fondamentale pour comprendre les stratégies mécanistes d’intervention précoce, les approches multiomiques et de médecine de précision, ainsi que les modèles de soins communautaires.
  • Maladies infectieuses, pathologies immunitaires et maladies inflammatoires chroniques – Recherche sur les mécanismes d’infection, le dérèglement du système immunitaire, les voies menant à l’inflammation chronique, les agents pathogènes émergents, les vaccins et les thérapies antimicrobiennes.
  • Cancer, cancer pédiatrique et maladies rares – Avancées concernant les mécanismes fondamentaux de la maladie, le diagnostic, le traitement et les résultats pour les patientes et patients.
  • Santé dans le vieillissement – Amélioration du bien-être et de la santé mentale des populations vieillissantes au moyen d’une recherche interdisciplinaire et innovante.
  • Transformation du système de santé et science de la mise en œuvre – Proposition de perspectives fondées sur les données probantes pour la transformation des soins de santé, et promotion d’approches de recherche évolutives mettant l’accent sur les déterminants sociaux de la santé et la représentation des populations autochtones.
  • Politique sur les technologies de la santé mondiale – Innovation au croisement de la santé publique, de la technologie et des politiques.

2. PERSONNES CONNECTÉES : LA COMMUNICATION AU NIVEAU SUPÉRIEUR

​Les technologies de communication de nouvelle génération encouragent la transformation numérique et accélèrent la transmission des données, réduisent les pertes et améliorent l’évolutivité. Ces innovations sont indispensables à la connectivité mondiale, à l’avancement du réseau 6G et plus encore. À l’Université d’Ottawa, ce domaine bénéficie d’une communauté de recherche dynamique qui met à profit son expertise en technologies quantiques, en photonique, en microélectronique de pointe et en systèmes hybrides à semi-conducteurs, notamment dans plusieurs programmes financés par les chaires de recherche du Canada et une chaire d’excellence en recherche du Canada sur la photonique de l’attoseconde à rayon X.

Notre expertise en recherche quantique se manifeste par la création de l’Institut Nexus de technologies quantiques (NEXTQ), qui s’appuie sur plus de deux décennies de leadership en science des matériaux et en photonique. L’Institut fait avancer la détection et l’imagerie quantiques, les matériaux et la communication ainsi que la nanofabrication et les dispositifs, et étudie les aspects éthiques et juridiques des technologies quantiques.

L’Université d’Ottawa est à l’origine d’avancées mondiales en microélectronique, notamment grâce au Center for Hybrid Interfaces and Intelligent Thin-Films (HIIT). La recherche dans ce domaine porte sur les capteurs intelligents, les textiles électroniques, l’automatisation industrielle axée sur l’IA et le matériel quantique, ce qui permet de relever entre autres des défis majeurs en matière de soins de santé, de durabilité, de sécurité alimentaire, de fabrication de technologies intelligentes.

Le campus Kanata-Nord pave la voie à la collaboration entre l’Université d’Ottawa et les chefs de file du secteur dans le plus grand parc technologique du Canada, en encourageant la recherche, l’innovation et la commercialisation. Le Centre d’innovation pour véhicules intelligents et connectés témoigne de notre engagement à l’égard du progrès technologique. Avec plus de 60 partenariats dans les domaines de la cybersécurité, de l’IA, de la 5G et des systèmes autonomes, le campus est au cœur de la collaboration entre le secteur et le milieu universitaire.

Nous sollicitons la candidature de chercheuses et chercheurs de calibre mondial pour faire progresser la recherche sur le thème Personnes connectées : la communication au niveau supérieur :

  • Mathématiques des technologies quantiques : Communications sécurisées, et avancées en matière de calcul.
  • Silicium et composantes électroniques hybrides, intégration hétérogène et technologies en couches minces – Transformation de la microélectronique et des technologies de semi-conducteurs organiques.
  • Systèmes de communication de nouvelle génération – Innovation en technologies avancées de communication optique et par satellite.

3. DU CODE À LA COMMUNAUTÉ : DES PROGRÈS EN IA POUR LE BIEN DE L’HUMANITÉ

L’intelligence artificielle (IA) est en train de remodeler la science, la médecine, l’industrie et la société dans son ensemble. Non seulement la recherche fondamentale sur le sujet fait avancer l’innovation technologique, mais elle donne aussi lieu à des applications responsables et des répercussions réelles.

​L’Université d’Ottawa s’enorgueillit d’un écosystème de recherche en IA dynamique et interdisciplinaire, englobant plusieurs facultés et disciplines. Avec des programmes comme INTER-MATH-AI (IMA) – une collaboration avec Mila et l’Institut Vecteur – nous nous penchons sur la recherche mathématique en IA tout en explorant ses implications éthiques et sociétales.

Nos éminentes chaires de recherche du Canada font progresser l’IA sur le plan de la fiabilité, de la sûreté, de la sécurité et de la conformité réglementaire. Nos experts en réglementation de l’IA s’intéressent à l’atténuation des risques sociétaux, à l’orientation des décisionnaires et à l’élaboration de réglementations qui privilégient le bien-être de la population. Ces efforts visent à assurer la conformité des innovations de l’IA aux besoins sociétaux et aux normes éthiques. Par exemple, l’Initiative IA + Société porte sur les implications éthiques, juridiques et sociétales de l’intelligence artificielle. Cette initiative transdisciplinaire veille à ce que les progrès en matière d’IA profitent à toutes les sphères de la société. En outre, le projet sur l’IA pour des humains et environnements sains, appuyé par le Forum pour le dialogue Alex-Trebek, vise à élaborer des politiques de santé, d’alimentation et d’environnement en fonction du rôle de l’IA dans ces domaines.

En sciences de la santé, les équipes interdisciplinaires participant au programme de l’Interconnectome cœur-cerveau financé par le Fonds d’excellence en recherche étudient des systèmes biologiques complexes au moyen de l’apprentissage automatique. Cette initiative vise à mettre en lumière les liens entre le cerveau et le cœur, notamment par une compréhension mécaniste, afin de faire évoluer les diagnostics médicaux et les stratégies de traitement.

Grâce à de telles initiatives, nous faisons progresser la recherche sur l’IA en nous préoccupant résolument des considérations éthiques et des répercussions sur la société. L’Université d’Ottawa est activement à la recherche de chercheuses et chercheurs de calibre mondial pour explorer davantage le thème Du code à la communauté : des progrès en IA pour le bien de l’humanité :

  • Fondements mathématiques de l’IA – Progrès en recherche et en applications de l’IA, y compris l’étude de l’effondrement des modèles.
  • L’IA dans la société – Étudier et aborder le rôle de l’IA dans l’éducation, la gestion de l’environnement, le droit, la démocratie, la gouvernance, la désinformation et les politiques publiques.
  • Réglementation de l’IA et du contenu numérique – Examen des implications éthiques et juridiques de l’IA et d’autres innovations numériques.
  • L’IA en santé – Innovation en médecine de précision et en solutions de santé numérique.

4. LE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN ACTION : SOLUTIONS CLIMATIQUES ET SOCIÉTALES

Pour que le Canada et le monde entier prospèrent, il faut absolument gagner en résilience et élaborer des réponses durables aux problèmes environnementaux, géopolitiques et autres de notre ère. En plus de son travail pour intégrer le développement durable à tous les aspects de la vie sur son campus, ce qui lui a valu la cote « Or » du système STARS pour le suivi, l’évaluation et la notation de la durabilité, l’Université d’Ottawa mène des recherches interdisciplinaires visant à répondre aux besoins urgents en la matière et à s’attaquer aux problèmes, comme les changements climatiques, qui ont des répercussions directes sur la population canadienne et l’humanité entière. L’Université privilégie les solutions durables grâce à des cadres juridiques efficaces et à l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes.

Fruit de son leadership dans la fondation du réseau de centres d’excellence ArcticNet et de l’initiative Arctic Pulse, le Pôle de recherche sur l’Arctique contribue à l’avancement de l’océanographie, de la biologie et de l’écologie. Nos efforts dans ce domaine poussent la recherche sur l’Arctique au-delà des sciences naturelles. Notre université mène des recherches interdisciplinaires sur les changements climatiques, le développement socioéconomique et la gouvernance, le tout en défendant les droits des Autochtones au chapitre de la recherche et de la souveraineté des données.

L’Université d’Ottawa est l’hôte de plusieurs chaires de recherche du Canada ainsi que de nombreux programmes de pointe – par exemple ceux en toxicologie et santé environnementale et en génomique et sciences de l’environnement, qui s’intéressent notamment à l’effet fonctionnel des produits chimiques toxiques sur l’humain, la faune et les écosystèmes –, en plus de financer des outils et programmes efficaces pour la gestion et la promotion de la santé environnementale.

En plus de son travail pour établir des approches durables, l’Université d’Ottawa axe sa recherche sur la création de cadres juridiques pour accompagner les initiatives de développement durable ainsi que sur l’application de politiques fondées sur des données probantes qui profiteront à toute la société. Son personnel scientifique s’attire toutes sortes de distinctions prestigieuses, dont le Prix du Gouverneur général pour l’innovation, pour ses travaux pionniers dans des domaines comme la science et la société, les sciences humaines numériques, le droit de l’information ou les dimensions humaines et politiques des changements climatiques. L’Université sollicite les candidatures de chercheuses et chercheurs de calibre mondial dans l’axe thématique Le développement durable en action : solutions climatiques et sociétales, notamment pour les volets suivants :

  • Études arctiques et nordiques – Recherche de solutions qui profitent aux collectivités de l’Arctique et renforcent le leadership du Canada dans la recherche sur l’Arctique.
  • Toxicologie et santé environnementale – Étude des effets des toxines environnementales sur la santé humaine, animale et écosystémique; toxicologie; génomique environnementale; développement d’outils pour orienter les politiques et chercher à obtenir des résultats durables en matière de santé.
  • Communication en temps de crise – Réalisation d’études cruciales sur la communication en cas de catastrophe et sur les stratégies pour lutter contre la désinformation.
  • Droit, démocratie et lutte contre les changements climatiques – Renforcement de la gouvernance et des cadres juridiques traitant des problèmes sociétaux liés au climat dans les communautés nordiques, de la protection de l’environnement et de la résilience face aux changements climatiques.

Admissibilité au Programme des CERC :

  • Les candidates et candidats doivent être des professeures ou professeurs titulaires, ou des professeures ou professeurs agrégés qui deviendront titulaires dans l’année ou dans les deux années suivant la mise en candidature. Les candidates et candidats provenant d’un milieu autre que celui de l’enseignement universitaire doivent posséder les qualifications nécessaires pour pouvoir être nommés à des postes similaires.
  • Le Programme n’impose aucune restriction aux candidates et candidats en ce qui concerne la nationalité ou le pays de résidence. Les membres de l’équipe de la Chaire pourraient être admissibles au traitement accéléré de leur permis d’emploi.
  • Sont admissibles les scientifiques occupant un poste professoral à temps plein dans d’autres établissements canadiens, à condition de pouvoir démontrer l’utilité de ce changement d’établissement pour leur recherche. Peuvent également présenter une candidature les personnes expatriées qui désireraient revenir en sol canadien.
  • Toute sélection est sujette à l’examen et à l’approbation du Programme des CERC. Le concours commencera le 21 janvier 2026 et se terminera le 18 mars 2026. L’annonce des résultats devrait se faire d’ici janvier 2027. Les personnes retenues disposeront de douze mois à compter de la publication des résultats pour accepter la chaire, et devront, à la date de l’attribution, occuper un poste professoral à temps plein à l’Université d’Ottawa.
  • Elles auront aussi droit à un soutien aux infrastructures financé par la Fondation canadienne pour l’innovation pour l’acquisition de l’équipement de pointe nécessaire à leurs travaux.

Pour en savoir plus sur l’initiative, ses critères de sélection et son processus en un tour d’évaluation par les pairs, nous vous invitons à consulter le site Web du Programme des CERC.

Qualifications requises :

  • Formation : doctorat ou équivalent dans une discipline pertinente pour l’un des axes thématiques vus précédemment (p. ex. M.D., M.D.-Ph.D.). Remarque : Il s’agit d’une exigence de l’Université d’Ottawa et non du Programme des CERC;
  • Excellence en recherche indépendante dans l’un des axes thématiques;
  • Réputation de recherche assez vaste, comme l’attestent notamment des collaborations à l’échelle internationale, nationale ou régionale/communautaire (selon le domaine de recherche);
  • Conduite d’activités ayant un fort impact sociétal (en fonction du stade de la carrière);
  • Capacité à réunir et à encadrer une équipe de recherche diversifiée, et à instaurer un climat équitable et inclusif;
  • Capacité à solliciter du financement externe pour la recherche;
  • Vaste expérience des présentations dans des conférences d’ordre national et international de premier plan;
  • Distinctions et récompenses reconnues à l’échelle nationale et internationale;
  • Implication avérée dans le milieu de la recherche (participation à des comités de lecture, aux comités de recrutement de la faculté, à des comités consultatifs, etc.);
  • Excellente capacité à communiquer en anglais ou en français. Une connaissance passive de l’autre langue officielle du Canada est obligatoire pour obtenir la permanence. Bilinguisme français-anglais, un atout.

Remarque : Les candidates et candidats internes de l’Université d’Ottawa ne sont pas admissibles.
Fonctions : Les chaires sont principalement des postes de recherche, et peuvent impliquer des fonctions pédagogiques (enseignement, direction d’étudiantes et étudiants de cycle supérieur, etc.).
Rang et salaire : Nouvelle nomination à un poste professoral menant à la permanence dans la faculté pertinente. Les salaires sont concurrentiels et proportionnels à la qualification et l’expérience. L’échelle salariale au rang de titulaire commence à 131 803 $ et au rang d’agrégé commence à 109 776 $ (au 1er mai 2025).
Avantages sociaux : L’Université d’Ottawa offre un régime d’avantages sociaux complet comprenant une assurance invalidité de longue durée, une assurance vie collective de base, une assurance maladie, un régime de retraite, une assurance vie facultative et le remboursement des frais de déménagement.
Lieu de travail : Différents campus de l’Université d’Ottawa et instituts de recherche affiliés, situés à Ottawa, en Ontario.

Dossier de candidature :

  • Une lettre de présentation mentionnant les axes thématiques ciblés pour la candidature;
  • Un curriculum vitæ à jour. Mentionner toute circonstance personnelle telle qu’une maladie, un handicap ou des responsabilités familiales ou communautaires particulières (p. ex. congé maternité ou parental; absence pour maladie ou pour le soin d’un proche; ralentissement dû à une maladie chronique ou à un handicap; problèmes liés à la COVID-19). L’Université est consciente que ces aléas de la vie peuvent avoir des répercussions sur la feuille de route des personnes candidates, et en tiendra compte dans son processus d’évaluation;
  • Une explication du programme de recherche proposé et de son apport aux priorités du gouvernement du Canada en matière de science, de technologie et d’innovation ainsi qu’aux axes stratégiques de recherche de l’Université d’Ottawa (3 à 5 pages);
  • La description de ses compétences de leadership et de ses réalisations universitaires (1 à 2 pages);
  • La description de sa philosophie et de sa mise en pratique de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, comprenant un plan précis pour mettre en place et conserver une équipe de recherche diversifiée (composée d’étudiantes et d’étudiants, de membres du personnel et de scientifiques en début de carrière) ainsi qu’un climat serein et inclusif favorisant l’excellence de ses membres (1 page);
  • Les noms de trois personnes à contacter pour obtenir des lettres de recommandation. Ces trois répondantes et répondants doivent être des autorités établies dans leur domaine qui ne se trouvent pas en situation de conflit d’intérêts à l’égard de la personne candidate, et l’une ou l’un d’eux doit être à l’étranger (c.-à-d. ne pas résider dans le même pays que celui où travaille actuellement la personne). Les lettres de recommendation doivent indiquer comment la candidate/le candidat répond aux critères de sélection 1, 3 et 4 du programme des CERC; et
  • Auto-identification : Le questionnaire sur l’équité en matière d’emploi se remplit en ligne lors de la soumission de la candidature. Pour un complément d’information sur l’auto-identification, consulter les lignes directrices du Programme : Créer un milieu de recherche axé sur l’équité, la diversité et l’inclusion : guide des pratiques exemplaires de recrutement, d’embauche et de maintien en poste.

Souci d’équité, de diversité et d’inclusion
Située sur des terres ancestrales non cédé du peuple anichinabé-algonquins, l’Université d’Ottawa s’est engagée à offrir à son personnel enseignant et non enseignant ainsi qu’à sa communauté étudiante un milieu de leadership et de savoir qui prône l’équité, la diversité et l’inclusion. Par consequent, nous encourageons vivement les candidatures de personnes de tous les groupes sous-représentés, en quête d’équité et en quête de droits, y compris les peuples autochtones, les personnes racisées, les personnes en situation de handicap, les femmes et les membres des communautés 2ELGBTQIA+, ainsi que de toutes les candidates qualifiées/tous les candidats qualifiés possédant les compétences et les connaissances nécessaires pour mettre en œuvre de manière productive des mesures d’équité visant à garantir et à conserver des équipes diversifiées et à promouvoir des pratiques inclusives pour les membres de l’équipe de recherche.

Date limite : 6 juillet 2025

On trouvera en ligne plus d’information sur les carrières universitaires. Posez votre candidature en ligne dans le portail des carrières de l’Université d’Ottawa.

Le processus de sélection débutera tout de suite après la date de clôture et se poursuivra jusqu’à ce que le poste soit pourvu. Seules les personnes retenues pour un entretien seront contactées.

Adresser la lettre de présentation à :

Julie St-Pierre, Ph.D., vice-rectrice intérimaire à la recherche et à l’innovation
Université d’Ottawa
550, rue Cumberland, salle 246
Ottawa (Ontario)  K1N 6N5 CANADA

Pour toute question, écrire à rccacrcp@uottawa.ca.

L’Université d’Ottawa s’est engagée à offrir à sa communauté un milieu de leadership et de savoir qui prône l’équité, la diversité et l’inclusion. Nous encourageons donc vivement les Autochtones du Canada, les membres de minorités visibles (personnes racisées), les personnes en situation de handicap et les femmes, au même titre que toutes les personnes qualifiées possédant les compétences et les connaissances nécessaires pour travailler de manière constructive avec des communautés où règnent l’équité, la diversité et l’inclusion, à poser leur candidature. Les personnes qui appartiennent à au moins un de ces groupes sont invitées à remplir le questionnaire d’auto-identification lorsqu’elles soumettent leur dossier.

Tout au long du processus de recrutement, l’Université d’Ottawa offrira des mesures d’adaptation aux personnes candidates ayant un handicap. Si nous vous invitons à poursuivre les étapes du processus de sélection, veuillez nous aviser de toute mesure d’adaptation dont vous avez besoin en écrivant S. Bergès Lalonde, vice-provost aux affaires professorales à vra.affairesprofessorales@uOttawa.ca Toutes les informations reçues seront traitées de manière confidentielle.

L’Université d’Ottawa est fière de sa tradition de bilinguisme, vieille de plus de 175 ans. Par l’entremise de son Institut des langues officielles et du bilinguisme, l’Université offre aux membres de son personnel, ainsi qu’à leur conjoint ou conjointe, des cours de langue seconde.

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